Comme vous le savez, la planète ne va pas bien, présente de nombreuses fuites, craque de partout.
Le toit, la fondation, la plomberie et l’électricité… tout est à refaire !
Si l’un de nous était médecin planétaire, il pourrait probablement y déceler les symptômes de maladies graves provoquées par notre passage. Surpopulation, réchauffement climatique, abus des espèces animales, et la pire d’entre toutes : la musique apocalyptique de Garou.
Et oui ! Encore une fois, mesdames et messieurs les humains se sont portés volontaires quand venait le temps de tout faire péter.
Or, au lieu de vous inviter à la panique, je préfère vous proposer un petit guide pour vous aider à réparer quelque peu la situation, à mélanger philosophie avec action.
Parce qu’il n’est jamais trop tard pour que toute personne puisse se transformer en junk super-héro(s)(ine).
Alors si malgré l’importance du défi, vous cherchez toujours à savoir comment sauver la planète, vous êtes au bon endroit !
Allez, enfilez votre cape, on décolle !
1-Comprendre ce que veut dire «sauver la planète»
Sauver la planète, cela peut vouloir dire différentes choses.
Pour certains, ce peut être le fait de stopper la famine dans la monde, pour d’autres ce sera d’arrêter la production des pétrolières, ou plus largement de combattre le réchauffement climatique; pour quelques-uns, ce sera de sauver les bébés phoques transpercés avec insistance lors de séances de chasse, d’autres de ne pas faire d’enfants pour limiter la surpopulation, et ainsi de suite.
Bref, vous comprenez l’idée.
Alors, selon-vous ? Qu’est-ce que sauver la planète ? De qui, ou quoi, celle-ci doit être sauvée ?
Étant grosse, ronde, bleu et brune (ouache!), la planète ne manque pas de super-intimidateurs.
Il faut donc (naturellement) avoir une idée de la cause que l’on souhaite défendre avant de pouvoir sauver la planète.
2-S’éduquer sur les dangers, mais aussi sur les façons d’intervenir
Les statistiques le prouvent, plus le niveau d’éducation d’une personne est faible, moins elle aura tendance à donner de son temps à toutes sortes de causes.
Ce n’est pas par mauvaise volonté, mais certaines personnes ne sont tout simplement pas conscientes de ce que peut provoquer leur inaction.
Car si l’on souhaite sauver la planète, mais sans savoir exactement contre quoi il faut agir… Il faut avouer que c’est un départ assez compliqué.
Pour y arriver, plusieurs types d’éducation sont nécessaires. Celle donnée par les parents à l’enfance (à cet « âge de la nature » si cher à notre bro J-J Rousseau); mais aussi l’auto éducation (qui vient avec l’esprit critique), qui permet de dépasser les limites, d’ouvrir son esprit à de nouvelles possibilités, à questionner ses propres convictions.
Or, cette seconde éducation est malheureusement difficile à obtenir sans la première.
En ce qui concerne le réchauffement climatique, les experts prévoient une augmentation de 2°C d’ici 2050… Ce à quoi une personne peu éduquée sur la chose pourrait facilement rétorquer « seulement 2°C ? C’est tout ? C’est pas si mal finalement, non ? »
Pas si mal, oui, parce qu’on peut toujours faire pire. Mais ce petit chiffre sera assez pour permettre de faire cuire des oeufs quelques jours par année sur votre balcon en France, assez pour engloutir quelques villes sous l’augmentation du niveau des eaux, et éventuellement provoquer un effet boule de magma (effet boule de neige ne fonctionnant plus dans un contexte de réchauffement, alors j’innove) en poussant l’espèce humaine vers une extinction massive.
Juste ça.
Or, si l’on est pas conscient de tout cela, comment peut-on savoir que la planète est réellement à sauver ?
Donc, il est non seulement important de s’éduquer, mais aussi d’éduquer les autres autour de soi. Parce qu’être un je-sais-tout insupportable peut aussi avoir ses effets positifs.
3-Ne pas perdre espoir, et agir
Quand on se trouve dans une situation déjà critique, dans laquelle les entreprises et les gouvernements sont les premiers responsables, il est facile de se sentir impuissant, de tomber dans une sorte de nihilisme.
Tel le sophiste Gorgias, nombre d’entre nous auraient envie de déclamer que « rien n’existe », et de se dire que toute action est au fond inutile. Ou de se mettre nu et vivre tranquillement dans un tonneau comme notre ami Diogène de Sinope, cet homme qui a créé son propre camp de nudiste avant l’heure.
La tentation de ne rien faire est toujours là.
Encore pire : vous pourriez vous dire que rien ne compte vraiment, si ce ne sont que vos petits bonheurs au quotidien, et ainsi, lors d’un voyage en Thaïlande, vous faire tatouer nonchalamment un effroyable « Carpe Diem » sur la cheville ou sur la fesse.
Or, attendez avant de faire une telle erreur !
Combien de fois une seule personne a suffit pour faire changer les choses, inspirer les autres à voir plus loin ?
Les décisions que nous prenons au quotidien peuvent avoir un impact. Et si le monde pète quand même, au moins nous aurons vécu nos derniers moments dans une démarche positive, suave pour l’âme.
D’ailleurs, si vous avez l’ambition de lutter contre le réchauffement climatique, voici une liste d’actions concrètes que vous pouvez mettre en place dans votre routine :
- https://fr.wikihow.com/aider-%C3%A0-sauver-la-plan%C3%A8te
- https://fr.wikihow.com/sauver-la-plan%C3%A8te
- https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1073419/7-gestes-quotidiens-pour-sauver-la-planete
4-Se rappeler que l’être humain est lent et con
Rappelez-vous toujours que l’être humain est lent et con.
Alors si votre objectif est de sauver la planète, mieux vaut ne pas attendre que l’espèce humaine agisse dans sa globalité.
Il faut savoir que le monde dans lequel nous vivons est un assemblage de systèmes (économiques, culturels, anthropologiques, etc), et que comme dans tout système, une notion de relation existe entre les différents partis.
Système : « Ensemble d’éléments considérés dans leurs relations à l’intérieur d’un tout fonctionnant de manière unitaire ». (Larousse.fr)
En gros, cela pour dire que vous avez aussi votre impact sur le système.
Claude Lévi-Strauss avait d’ailleurs déjà remarqué en établissant sa philosophie structuraliste que les sociétés humaines existent d’une façon structurée, et à l’intérieur de ces structures, les rôles des membres sont inter-reliés.
Pour changer le système, il ne faut donc pas seulement attendre que celui-ci change, mais il nous faut donner une impulsion pour l’aider à changer, faire notre petit effort.
Dans de telles structures, l’organisation n’est pas uniquement hiérarchique, mais assez organique, et peut donc être influencée de tous les côtés.
En ce sens, les luttes pour sauver la planète seraient des luttes de désystématisation ou de réorganisation systémique.
5-Étape bonus: réaliser que le monde ne se sauve pas réellement en 4 étapes
Bien sûr, le monde ne se sauve pas en 4 étapes. Parce que chaque petit geste compte. Et que des petits gestes, on peut en faire une infinité.
Alors si vous vous sentez héroïque, êtes un peu plus inspiré pour sauver le monde, ça tombe bien ! Le niveau de courage et d’activité requis augmente en accord avec l’évolution du « The World is going to shit » index.
Bon sauvetage !
sdsdsds